Californie du Sud

Vous pouvez cliquer sur les photos pour les agrandir


Los Angeles

Pour notre retour dans la Cité des Anges, nous n’avons pas voulu nous jeter d’emblée dans l’agitation de la ville. Nous voulions d’abord la contempler de loin tout en prenant de la hauteur, pour prendre à nouveau conscience de toute sa démesure. Mulholland Drive nous semblait alors tout indiqué. Route pittoresque s’étendant sur de longs kilomètres, elle joint la vallée à la Côte Pacifique au Nord de L.A. en suivant une trajectoire tortueuse, parfois en bordure de ravin. Ses portions les plus dangereuses obligent à lever le pied, ce qui permet d’admirer un panorama époustouflant dans une vue plongeante. Elle est mythique et y conduire est une sorte de pèlerinage. Il serait dommage de passer plusieurs jours à Los Angeles sans en emprunter ne serait-ce qu’une portion. Nous avons fait des haltes, notamment à Mulholland Scenic Overlook, et à Universal City Overlook, qui offre une vue sur San Fernando Valley et sur les Collines de Verdugo.
Nous sommes ensuite descendus pour rejoindre Los Feliz, quartier essentiellement résidentiel des vallées de l’Est de la ville. Là, d’imposantes demeures au charme suranné - certaines de style Arts & Crafts - s’égrènent, la plupart au cœur de vastes propriétés vertes et ombragées. Nous avons visité le Griffith Park, immense parc urbain de 17 km². Il dispose d’un vieux manège et d’un zoo. Mais son attraction principale reste naturellement le Griffith Observatory (photo), superbe édifice Art Déco à l’impressionnant télescope à molettes. Il a été ouvert en 1935 afin de permettre au grand public d’accéder à l’astronomie. Nous l’avons rejoint par l’un des nombreux chemins de randonnée du parc. Il comprend, un planétarium, un lasérium, et le Hall of Science. Sur son allée se tient un buste de James Dean, en hommage aux scènes du cultissime «La fureur de vivre» tournées en ce lieu. Ses terrasses et belvédères offrent une vue imprenable sur la ville, et surtout sur l’incontournable Hollywood Sign que nous avons revu avec grand plaisir trois ans après, et ce sous un angle différent. Non loin se tient le Greek Theatre où se tiennent de nombreux spectacles.
Naturellement, il était impossible de ne pas retourner à Hollywood après avoir eu l’impression de toucher le Hollywood Sign du bout des doigts depuis les alentours du Griffith Observatory. Nous avons donc de nouveau passé la soirée à Hollywood Boulevard, plus particulièrement sur le mythique Walk of Fame, que nous avons retrouvé toujours aussi trépidant. Nous avons auparavant fait une halte au Hollywood & Highland Center pour nous restaurer. Nous voulions surtout nous rendre au fameux cinéma TLC Chinese Theatre, dont l’entrée est une splendide pagode chinoise devant laquelle des stars ont laissé leurs empreintes de mains et de pieds dans le ciment frais. En effet, nous ignorions en 2013 que nous nous trouvions tout près de cet endroit connu du monde entier. Nous ne l’avions appris que plus tard, et nous tenions cette fois-ci à nous rattraper. Nous nous y sommes attardés, puis sommes passés de l’autre côté du boulevard pour admirer également l’impressionnant El Capitan Theatre, dont l’entrée et le somptueux hall d’accueil de style Colonial Espagnol valent à eux seuls le détour. Non loin se tient le Dolby Theatre, désormais lieu officiel de la cérémonie de remise des oscars du cinéma. Le musée de cire Madame Tussauds est lui aussi un incontournable, avec ses stars de cire plus vraies que nature. Il oppose une sérieuse concurrence au Wax Museum qui se situe à quelques dizaines de mètres, de l’autre côté de North Highland Avenue. Le Hollywood Museum, superbe édifice Art Déco, abrite une multitude de pièces concernant les grands succès du septième art de ses débuts à nos jours. Finalement, nous avons quitté la ferveur d’Hollywood pour emprunter de nouveau Mulholland Drive. De nuit, la route est particulièrement fascinante. Elle a un côté mystérieux très prenant dans ses portions les plus sombres. Et lorsqu’au détour d’un virage, l’épaisse obscurité se dissipe pour nous offrir une vue époustouflante sur les lumières de la ville tentaculaire, on prend plus que jamais conscience de l’immensité de la Cité des Anges.

 

Les «Beach Cities» de Los Angeles

En 2013, nous n’avions pas eu le temps de nous rendre à Hermosa Beach. Pourtant, nous y tenions, car nous en avions entendu parler comme l'une des plus belles plages de Californie du Sud. En effet, «hermosa» signifie «jolie» en espagnol. Aussi faisait-elle partie de nos priorités lors de ce retour à Los Angeles. Malheureusement, nous avons été déçus. Certes, la plage est vaste et propice à de nombreux sports : surf, stand-up paddle, beach-volley et autres. Mais les bâtisses qui s’y égrènent n’ont rien d’extraordinaire à notre goût. Le pier est tout à fait banal. La partie de la ville que nous avons visitée n’a que peu à offrir esthétiquement. C’est plutôt son ambiance qui fait d’Hermosa Beach ce qu’elle est : une station balnéaire très animée et sans prétention, où il est possible de trouver des bars et restaurants bon marché. Sa vie nocturne est assez prisée. En nous éloignant du front de mer, nous avons tout de même aperçu de belles maisons de bois très colorées pétries de charme, ainsi que des splendides fresques murales. L’une d’entre elles représente la petite ville telle qu’elle était en 1924, avec ses superbes édifices d’époque, justifiant davantage son nom que de nos jours.
Nous sommes revenus avec beaucoup de bonheur à Redondo Beach (photo). En effet, c'est là que nous avions commencé notre séjour en 2013, réalisant ainsi notre rêve de visiter ce pays extraordinaire. Voilà pourquoi elle compte autant pour nous : elle sera à jamais la première, notre point d'ancrage en Californie, voire aux U.S.A. de manière globale. Nous la porterons toujours dans nos cœurs. Elle n’a quasiment pas changé en trois ans, pour notre plus grande joie. Sa plage de sable blond - qui offre une belle vue sur la Péninsule de Palos Verdes - est toujours aussi agréable et populaire, surtout la partie qui se situe au niveau du Veterans Park. La visite du port et du pier se fait toujours sous les vols de pélicans, et est constamment animée par les cris des phoques, otaries, et lions de mer, ce qui donne à l’endroit un indéniable cachet. Ville sans prétention, elle est très attachante. Elle respire l’authenticité et la douceur de vivre, et elle nous donne envie d’y revenir.



Newport Beach

Située dans Orange County, c’est une très charmante station balnéaire où il fait bon vivre. Nous avons commencé sa visite par Balboa Island (photo), située dans Newport Bay, et reliée à la terre par un petit pont. Nous nous sommes baladés dans ses rues agréables, notamment la promenade le long du port où s’égrènent de belles villas serrées les unes aux autres, créant une proximité entre les habitants – très aisés - qui leur permet de vivre en parfaite harmonie. Certaines sont de style Victorien, d’autres plus modernes. La plupart sont entourées de petits jardins, qui confèrent un petit supplément de verdure aux massifs de fleurs et d’arbustes longeant la promenade. Devant, des petites embarcations privées sont amarrées à des pontons, tandis que d’autres sommeillent dans l’eau calme. Sur la rive d’en face se tient le superbe Balboa Pavilion, bâti au début du 20ème siècle dans un style Victorien Queen Anne Revival.
Nous avons ensuite pris le petit ferry avec notre véhicule pour une traversée pittoresque de quelques minutes dans une ambiance bon enfant nous emmenant à Balboa Peninsula. Là, nous nous sommes retrouvés face à l’Océan Pacifique, après avoir traversé un très beau quartier résidentiel aux demeures cossues entourées de jardins plus vastes qu’à Balboa Island. Au bout de sa jetée, le Balboa Pier, se tient le tout premier restaurant de la chaîne Ruby’s Diner, qui a ouvert au début des années 1980. Pour rappel, c’est au Ruby’s Diner de Redondo Beach en 2013 que nous avons pris notre tout premier petit-déjeuner américain. Là, nous avons été séduits par le charme nostalgique des années 1950, et la déco vintage avec des tables de formica blanches et des sièges de moleskine rouges nous rappelant de nombreuses scènes de films. C’est pourquoi cela a une valeur sentimentale pour nous.
L’océan était très calme ce soir-là, et les passionnés de sports de glisse que nous sommes n’avons pas pu assister au redoutable déchaînement de The Wedge, dangereux et puissant shorebreak auquel se mesurent seulement les plus aguerris, que ce soit, en surf, en bodyboard, en skimboard ou en stand-up paddle. Pour ceux qui ne sont pas aussi téméraires, Newport Beach dispose de bons spots plus ordinaires.
Cependant, nous nous sommes rattrapés avec un fabuleux coucher de soleil dont la Californie du Sud a le secret. J.R. et notre ami l’ont admiré depuis un long épi rocheux. Quant à moi, je n’ai pu résister à l’envie de m’éloigner pour monter dans une cabane de lifeguards et me mettre à l’aise afin d’avoir une vue privilégiée. Les silhouettes sombres des autres postes de sauveteurs en enfilade, ainsi que celle du Balboa Pier en arrière-plan, tranchaient avec les couleurs vespérales flamboyantes dans un contraste éblouissant. Nous avions le sentiment de nous retrouver face à l’un de ces nombreux couchers de soleil vus et revus dans les films ou les séries télévisées se déroulant en Californie : le genre de scène nous ayant fait à chaque fois rêver, et nous ayant insufflé l’envie de nous y rendre un jour et de le vivre. C’est chose faite depuis ce moment inoubliable.



San Juan Capistrano

C’est la superbe Mission de San Juan Capistrano - fondée à la fin du 18ème siècle - qui a donné son nom à cette petite ville également située dans Orange County. C’est l’une des plus belles sur les vingt et unes fondées en Californie. Elle est dotée d’un charme envoûtant, et appelle à l’apaisement et à la spiritualité. Sachez qu’elle renferme le plus ancien édifice de l’état : la modeste Serra Chapel qui abrite un splendide autel en or de style Baroque. Elle est entourée d’un petit cimetière. Des jardins s’épanouissent dans une mosaïque de couleurs vives, toisés par quelques palmiers et orangers. Des fontaines ornementales de style Mauresque complètent ce tableau idyllique où l’on a envie de flâner tout en rêvant. La Basilique de la Mission de San Juan Capistrano en fait partie, comme le nom l’indique, mais elle se situe à quelques encablures de là. Ses façades sobres immaculées cachent une décoration intérieure plus riche, notamment le grand retable et l’autel taillé dans du bois de cèdre et recouverte de feuilles d’or.
Le reste de la petite ville est très agréable. On retrouve çà et là d’autres fontaines ornementales de style Mauresque. La gare vaut à elle seule le coup d’œil : construite à la fin du 19ème siècle dans le style Mission Revival avec ses briques rouges, elle s’harmonise parfaitement avec le reste du quartier. N’hésitez pas à traverser le passage à niveau pour vous retrouver à Los Rios Street (photo). Vous serez émerveillés par les maisons de bois très typiques qui côtoient les galeries d’art, le tout dans un écrin de verdure qui tapisse les lieux d’une ombre très agréable. Leurs jardins luxuriants, aussi bien composés de brassées de fleurs fraîches que de plantes grasses, sont agrémentés d’objets d’arts divers, le tout sur un espace plutôt restreint. Il en résulte un adorable fouillis pétri de charme et d’insouciance qui confère à l’endroit un indéniable cachet. Ainsi, chacune de ces demeures semble porter la personnalité des personnes qui y vivent. 



San Diego

Il s'agit de la deuxième ville de Californie, qui n'est pas San Francisco comme on serait tenté de le penser. Elle a été édifiée dans un site essentiellement composé de déserts et de collines boisées au bord de l'Océan Pacifique. Ses centres d'intérêt principaux sont les plages, les quartiers historiques et le fameux Balboa Park. Elle dispose d'une baie dont le panorama est un mélange incongru de gratte-ciel en verre, de palaces Art Déco et de tours mauresques.
Plus sécurisée et moins polluée que Los Angeles, la vie y est également moins chère. Elle est connue pour ses grands parcs d'attraction à tradition familiale, mais elle a bien plus à offrir. Elle regorge de richesses. De nombreux musées viennent s'ajouter aux sites historiques, ce qui lui confère un intérêt culturel indéniable. Ses parcs et ses plages rivalisent de beauté. Située à quelques kilomètres de la frontière, son important héritage mexicain ne se dément pas.
Le climat y est très agréable : globalement très ensoleillé et bien tempéré, il y pleut très rarement. Cependant, le temps peut se montrer parfois capricieux en front de mer, lorsqu'une brume soudaine drape les plages de son épaisse et persistante grisaille, et apporte de surcroît  un peu de fraîcheur. Mais elle finit la plupart du temps par se dissiper en milieu de journée.
 
Dans le Centre-ville, Downtown, Embarcadero et Little Italy étaient à la base le quartier des marins qui s'était dégradé, et a été restauré. L'immeuble Manchester Grand Hyatt qui s'élève au bord de la baie, très moderne avec une petite touche de style Victorien. L'Embarcadero Marina Park est longé par une très agréable promenade. Il comporte de très nombreux pontons. On peut y admirer de beaux yachts. Le thème nautique est récurrent dans l'architecture moderne du quartier : le San Diego Marriot Marquis & Marina représente deux bateaux rentrant au port si on l'observe dans un angle donné. Quant au San Diego Convention Center, sa silhouette rappelle celle d'un paquebot. Vous l’avez compris, San Diego est avant tout une ville à tradition portuaire : au niveau du Maritime Museum, on peut apercevoir de somptueux voiliers amarrés aux quais. Les paquebots de croisière accostent au Broadway Pier, ainsi que le ferry à destination de Coronado Island. L’USS Midway Museum permet de visiter le célèbre porte-avions de la Seconde Guerre Mondiale.
Gaslamp est devenu le havre des artistes. On trouve notamment le long de Broadway des restaurants et des cafés qui attirent les foules. Les galeries d’art, les salles de spectacle, les musées et les commerces ne sont pas en reste. Des bâtiments et des lampadaires - qui ont donné son nom au quartier - du 19ème siècle se mêlent aux édifices modernes et confèrent à l'endroit une certaine authenticité et une valeur historique. Une architecture moderne parfois audacieuse et novatrice se mêle à des styles plus anciens comme le Victorien ou le Far-West, formant un ensemble très éclectique.
Balboa Park est un immanquable : il s'agit d'un gigantesque espace vert très exotique surplombant l'océan. Il regroupe des musées très variés, des théâtres, des jardins (dont le superbe Jardin Japonais), un golf, des pistes cyclables, des aires de pique-nique et de balades, et surtout le fameux zoo : il est unique au monde, avec plus de 4000 animaux, des aires tropicales et subtropicales, un décor et un environnement exceptionnels afin de recréer au mieux l’environnement d’origine des occupants. Le Jardin Botanique est aussi varié qu'abondant. Il propose de nombreuses plantes tropicales, notamment des plantes carnivores. Il est abrité par le Botanical Building : composé de lattes de bois, celui-ci est vraiment superbe avec ses lignes courbes. Le Spreckels Organ Pavilion jouit d’une architecture raffinée. L’orgue très imposant qu’il abrite sous sa voûte est une vraie merveille. On aperçoit de loin l’harmonieuse silhouette de la California Tower, qui domine fièrement un somptueux ensemble architectural de style Colonial Hispanique.
Coronado Island est une très belle presqu’île que l’on peut rejoindre depuis le centre-ville par ferry, ou par la route en empruntant l’impressionnant San Diego-Coronado Bridge, ouvert en 1969. Elle est reliée au continent par un isthme long de 11 kilomètres : le Silver Strand. Elle est essentiellement résidentielle et de superbes villas modernes côtoient les magnifiques demeures Victoriennes. Coronado Central Beach est pour beaucoup l’une des plus belles plages des U.S.A. Sa partie Sud est la plus attractive : en effet, lorsque la marée se retire, elle laisse ressurgir tel un fantôme du passé l’épave du Monte Carlo, bateau échoué dans les années 1930. Mais surtout, c’est là où s’élève majestueusement le somptueux Hotel Del Coronado, d’un style Victorien extravagant. Ses façades immaculées et ses toits rouges - surtout celui de la Crown Room, de forme octogonale - sont connus du monde entier. Il s’agit d’un véritable bijou d’architecture que nous avons longuement visité. Le hall d’accueil est tout simplement splendide. Il est essentiellement composé de bois de chêne verni. Son plafond haut, ses colonnes et ses balcons intérieurs vous laisseront sans voix. Sa terrasse propose une vue sur l’océan à couper le souffle. C’est le premier au monde à avoir installé l’éclairage électrique. Il a été rendu célèbre en 1959 célèbre grâce au film «Certains l’aiment chaud» avec Tony Curtis, Jack Lemon et l’inoubliable Marilyn Monroe. Pourtant, la partie du film qui concerne l’Hotel Del Coronado se déroule… en Floride !!? 
Face à Coronado Island, Point Loma, superbe péninsule recouverte de falaises, dispose de deux atouts majeurs. Tout d'abord Whale Overlook, emplacement idéal pour l'observation des baleines. Cependant, celle-ci se limite à la période hivernale. L'autre attraction est le splendide Cabrillo National Monument, situé sur le point culminant de la presqu'île. Autant dire qu'il offre une vue panoramique époustouflante. Il porte le nom de l'explorateur qui découvrit la Baie de San Diego au 16ème siècle. Une statue de 4 mètres de haut à son effigie s'y dresse fièrement. Tout près se tient le Fort Rosecrans National Cemetery, très vaste cimetière militaire dont les sépultures blanches s'alignent dans un quadrillage parfait sur la pelouse d'un vert impeccable. Old Point Loma Lighthouse est l’un des plus anciens phares de Californie, construit au milieu du 19ème siècle. Il n'est plus en service depuis des décennies, mais il est possible de le visiter, d'autant plus qu'il est très bien préservé. Enfin, le spot de Sunset Cliffs est très prisé des surfers.
Old Town a une valeur historique considérable. Et pour cause : il s’agit tout simplement des premières installations européennes en Californie. Elles datent de 1769, même si le site avait été découvert par les espagnols vers le milieu du 16ème siècle. Cependant il ne prospéra que le temps d’un siècle, lorsqu’on décida de déplacer le noyau de la ville au bord de la baie. Peu après, un incendie vint sceller le sort d’Old Town. Mais on commença à le restaurer à partir de la fin des années 1960, conscient de sa valeur inestimable. L’Old Town San Diego State Historic Park en relate l’histoire. La plupart des bâtisses sont construites en adobes entourant un jardin. Presidio Park renferme la toute première des 21 missions érigées en Californie : la Mission San Diego de Alcalá. Heritage Park est un site qui comprend des maisons et cottages de style Victorien restaurés.
La Jolla est une très charmante petite station balnéaire cossue qui accueille notamment l’Université de Californie à San Diego et le parcours de golf Torrey Pines. De nombreux styles architecturaux différents s’y côtoient. L’ambiance y est très agréable et en se mélangeant aux locaux et aux quelques visiteurs, on se retrouve vite dans une bonne humeur communicative, notamment sur la plage de Scripps Beach (photo) où nous nous sommes attardés. Sur le sable, des aménagements sont à disposition du public pour faire son propre barbecue. La Torrey Pines State Natural Reserve propose des sentiers de randonnée très prisés. L’entrée est libre mais le stationnement est cher. Cependant, il existe quelques places gratuites en dehors du site… pour les premiers arrivés ou les plus chanceux… Les divers points de vue s’ouvrent sur des panoramas à couper le souffle. On peut en dire autant de celui de Mount Soledad, un peu plus au Sud. Il s’agit d’un monument dédié aux victimes militaires tombées durant les diverses guerres contemporaines auxquelles les pays du Commonwealth ont participé. Perché au sommet d’une colline, il est surmonté d’une grande croix latine blanche. Nous nous sommes longuement délectés de cette vue imprenable, puis nous nous sommes dirigés vers La Jolla Cove en empruntant une route en lacets au cœur de zones résidentielles très calmes. De superbes propriétés entourées de jardins luxuriants s’y égrènent, jouissant d’une vue plongeante sur la magnifique crique. Le tout était baigné des couleurs flamboyantes d’un somptueux coucher de soleil. Très photogénique, il s’agit de l’une des plus belles plages de la côte Sud de la Californie. Phoques, otaries, lions de mer et pélicans font le spectacle et contribuent à l’ambiance bon enfant des lieux. Des requins léopards s’y invitent parfois, mais ils sont inoffensifs pour l’homme. Finalement, nous avons dîné au Brockton Villa Restaurant. Bâtisse de bois blanc accrochée à flanc de falaise, on y accède par des escaliers. Il offre une vue époustouflante sur la crique. Ayant choisi une table à l’extérieur sur le large balcon, nous étions aux premières loges. Puis, nous sommes retournés au Mount Soledad - de nuit cette fois - pour admirer les lumières de la ville qui s’étendaient au loin.


Publié le 28 octobre 2017